Prévention et lutte contre le tabagisme

Il a déjà été longtemps démontré que le tabac avait des répercussions nocives sur la santé et l’état général d’un fumeur. Combiné à un effet de dépendance, le tabagisme est à la cause des maux, des conséquences irrémédiables et destructrices, des cancers, allant jusqu’à la mort et l’invalidité.

Des séquelles et des atteintes sur les non fumeurs ou l’entourage proche des fumeurs ont aussi été relevées, comme l’exemple des morts nés ou des prématurés. La fumée secondaire, comme on l’appelle, conduit aussi à d’irréversibles dégâts : être fumeur passif aussi tue.

Des conséquences désastreuses sur la santé

La consommation de tabac se répercute à court ou à long terme sur la santé. C’est pourquoi l’approche de la lutte contre le tabac passe d’abord par une démarche de prévention. Une fois atteint, il est déjà trop tard pour s’en apercevoir. Fumer induit à : s’exposer à toutes formes de cancers, être atteint de maladies cardiaques et AVC, à détériorer sa santé respiratoire, en réalité toute la partie ORL. A l’instar de cela, fumer pendant sa grossesse, c’est prendre des risques inutiles pour son enfant et soi-même.

…et ce que l’on ignore le plus souvent : les conséquences sur le cerveau

Une addiction s’utilise pour qualifier une substance dont on ne peut s’en passer. La nicotine est une drogue addictive. Elle passe dans le sang, quand un produit du tabac est mâchouillé, respiré ou fumé. Sur un laps de temps de 5 mn durant laquelle la cigarette est allumée, 10 bouffées sont inspirées par le fumeur.

Avec comme principal canal la circulation sanguine, la nicotine arrive aux glandes encéphales. Tout en boostant le système nerveux, elle déclenche une poussée d’adrénaline, accélère la respiration et les battements cardiaques, sans oublier d’augmenter la pression artérielle. Impressionnant non ?

Le tabac en chiffres ou en fumée

Des recherches sont menées annuellement par Monitoring the Future Survey, financée par l’Institut national de l’abus des drogues, des instituts nationaux de la santé, du Département américain de la santé et des services sociaux et par l’Institut de recherche sociale de l’Université du Michigan.

Il ne fait aucun doute que le tabac continue inexorablement son avancée. La plupart des élèves de 14, 16 et 18 ans ont commencé à fumer à un de ces âges et ont continué avec les chiffres respectifs de 21, 30 et 37 %.

Ainsi, la Food and Drug Administration (FDA) est un organisme qui régit l’usage et de la surveillance du tabac aux Etats-Unis. La nouvelle réglementation rentrée en vigueur s’étend à tous les produits du tabac : E-cigarettes, cigares, narguilé, tabac à pipe. Elle interdit la vente de tous ces produits aux mineurs. Afin de lutter efficacement contre le tabagisme et de prôner les dangers de la nicotine,

L’enquête entreprise par la National Survey on Drug Use and Health (NSDUH), sur un échantillon de jeunes de 12 à 17 ans, révèle qu’un quart des jeunes avait déjà fumé, tout comme le quart de la population américaine était concernée par le tabagisme. L’enquête est d’ailleurs disponible sur le site de samhsa.gov

Quels traitements pour arrêter de fumer ?

Ne pas pouvoir arrêter de fumer est quasiment comparé à une maladie. Pourtant, n’est-ce pas plutôt un fléau à combattre dicté par les temps modernes ou par les préoccupations d’une société en quête d’un mieux-être ou mieux encore indicateur d’un mal-être ? Une aide est la plupart du temps requise pour se sevrer, avec deux types d’interventions, l’une médicamenteuse et l’autre comportementaliste. Elles peuvent être appliquées à part mais la combinaison des deux conduit plus facilement à la réussite du traitement.

Quoiqu’il en soit, les chercheurs sont en quête perpétuelle de thérapies nouvelles pour arrêter la propagation du tabagisme. Vaccins, antidotes, palliatifs, remèdes pour empêcher les effets nuisibles du tabac, tout est bon à prendre… Sevrages à la nicotine ou autres médicaments pour couper l’envie de fumer ou ne pas retomber, éviter la dépression et doper son mental tout à la fois, divers moyens sont en permanence testés en laboratoires.

Les palliatifs à la nicotine sont déclinés en plusieurs formes : le patch ou le timbre, la pulvérisation, l’inhalation, la gomme à mâcher et les pastilles. Ils sont en vente libre.

Les traitements médicamenteux approuvés par le gouvernement américain et la FDA (Food and Drug Administration) sont au nombre de 2. Délivrables sur ordonnance, le Bupropion sous le nom de Zyban et le varénicline distribué sous le nom de Champix délivrent les patients de la dépendance à la nicotine. Tous deux agissent différemment mais possèdent une efficacité redoutable surtout quand ils sont combinés à un traitement de fond: thérapie de groupe et prise en charge individuelle par un thérapeute du comportement.

Toujours dans un cadre médicalisé, d’autres médicaments sont recommandés pour soigner la dépression et l’anxiété qui vont souvent de pair quand on arrête la cigarette. D’autres symptômes sont souvent délicats à gérer, ils se déclenchent lors du sevrage, envie de refumer, hausse d’appétit et fringales, difficultés de concentration, troubles du sommeil, etc.